Vin : les chantiers de la « révolution verte »

La montée en puissance de la conscience durable et les conséquences des usages de ces 50 dernières années appellent une remise en question de nos modèles en profondeur. Une « révolution verte »*.
Parmi ces modèles, le monde agricole en général et du vin que je connais mieux, cristallise les préoccupations et attentes sociétales.
Environnement et santé parmi les sujets les plus abordés, mais aussi changement climatique, eau, revenus, ressources, logistique et tellement d’autres encore …
Pas un chantier mais une mosaïque de chantiers
La dernière médiatisation en date, les ZNT riverains (Zone de Non Traitement notamment mise en place pour les cours d’eau), provoque des réactions vives, l’incompréhension des riverains et du grand public, l’appréhension et la peur des agriculteurs.
Elle démontre, une fois encore, que l’absence de dialogue, d’écoute et d’entente collective est nauséabonde et néfaste. Ils sont pourtant si essentiels à l’élaboration de solutions pérennes et responsables.
Parmi les positions qui s’expriment, je suis tombée, sur twitter, sur le témoignage de Guillaume Delanoue.
En une vingtaine de tweets, il raconte son histoire, sa famille, vigneronne depuis 6 générations. Une histoire jalonnée d’aléas et de transitions agricoles.
Ramenée à un bassin viticole comme celui du Languedoc-Roussillon, la multitude des récits et les mots des vignerons illustrent l’ampleur de la tâche qui nous attend…

Ça fourmille de démarches vertueuses
Dans mon Languedoc-Roussillon natal, comme partout ailleurs, beaucoup d’acteurs de la filière vin travaillent depuis de nombreuses années au colossal chantier de la « révolution verte ».
Ils sont sans nul doute bien plus expérimentés que des gouvernants qui surréagissent avec la multiplication d’allégations ou de dispositions réglementaires peu documentées et non concertées.
Oui, les chefs d’entreprises sont engagés. Dispersés sur les territoires et happés par l’extrême diversité des missions auxquelles ils doivent s’atteler, ils ne profitent ni de leur effet de masse, ni de l’omniprésence dans les média.
Face à l’#agribashing auquel la profession fait face, il est important d’exposer l’ampleur des engagements, illustrée ici par le nombre de certifications obtenues. Il faut aussi garder à l’esprit que ce n’est que l’arbre qui cache une forêt foisonnante d’initiatives environnementales et sociétales.

La tâche est grande alors stoppons l’invective et mettons en place les moyens d’une information et d’un dialogue constructifs.
Il y a beaucoup à faire…#fierdemesvignerons
* « révolution verte » = environnementale et sociétale